Andreas Greenwich
« disparu.e » Messages : 20
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 | | Sujet: Lucky - Luck Story Jeu 24 Nov - 22:25 | |
|   Andreas « Lucky Boy » Greenwich tw : hopital, noyade, accidents (voiture, train), aerophobie, fusillade, UC.âge ; 21 ans, même si j'aurais du déjà en avoir 27 de ce que j'ai compris. date et lieu de naissance ; A Seattle, le 12 juin 1995... J'ai dit que j'aurais du avoir 27 ans, hein ! origines & nationalité ; Nationalité américaine, origine afro-cubaine, avec un peu d'Irlandais qui traine si je dis pas d'connerie. signe astrologique ; gémeaux, deux faces, la poisse et la chance. taille ; 183 cm. Un poil petit pour le basket mais en vrai ça va ! situation ; Situation ? Quelle situation ? J'ai disparu six ans ! Avant j'avais une copine, ouais, j'ai cru comprendre qu'en six ans elle avait refait sa vie... puis ça faisait qu'une semaine quoi. orientation ; Principalement interessé par ces dames, mais je reste ouvert aux expériences. . occupation / métier ; A la base, j'étais étudiant grâce à une bourse de sport, en route pour devenir basketteur pro. Puis vous savez, les accidents de la vie... genre les disparitions. A deux doigts d’avoir mon diplome ! statut social ; aisé je dirais, sans crouler sous les dollars, mes parents ont pas mal de moyen. Et elles ont réussi a faire de moi un mec bien, pas pourri gaté, j'trouve ça beau perso. situation familiale ; Deux mamans qui m'aiment. Moi je trouve que ça suffit largement groupe ; I lost myself. avatar ; Rome Flynn.caractère.❝Une chose qu'on nous a souvent dit en tant que Mamans de Lucky, c'est "Mais comment votre fils peut-il encore sourire ?", et je vous avoue qu'on ne s'attendait pas à devoir un jour dire que notre fils était seulement heureux d'être en vie. Peut-être que c'est parce que c'est notre bébé, mais je suis convaincue que toutes ces péripéties ne sont que la preuve de sa gentillesse et de sa bienveillance. Puis il est courageux aussi mon Lucky. Mais je dois vous avouer qu'en réalité, c'est très dur. On sait qu'il n'y est pour rien mais... Il a une certaine malchance quand même...❞
- Sa maman, Erin. histoire.Si je vous dis que Shonda Rhimes m’a appelé pour le scénario de Grey’s Anatomy en 2014, vous me croyez ? Eh bien vous devriez. Même si ça n’est jamais arrivé. Vous êtes perdus hein ? Attendez je vous raconte.
Je suis originaire de Seattle. Ouais. Ça commence mal. Petit gars nait par GPA et quand on regarde ma famille, c’est un délire ; Mama m’a porté, à partir des ovocytes de Moma et des gamètes de Shawn, leur meilleur ami. Et me voici. Premier miracle après plusieurs tentatives dans cette famille. C’était le premier d’une longue série.
Parfois, la chance et la poisse sont deux choses infiniment proches. Si je vous raconte mon histoire au grand complet, vous allez penser que je suis le plus grand poissard du monde. Et probablement que vous n'aurez pas tord. Mais moi je vois une chance incroyable. Parce que bordel, y a pas grand monde qui peut se vanter d'être passer sous un train et d'être encore en vie. Ou d'avoir survécu à une noyade... Attendez on va reprendre dans l'ordre. Je me résume aisément à mes accidents, tant ils sont... importants.
Petit miracle de la famille Greenwich, j'ai grandi à Seattle, dans l'état de Washington, sous la pluie et l'humidité. Un bambin parmi d'autres, le petit chouchou de sa famille, fils unique tant adoré, avec deux mamans amoureuses - d'elles et de moi - et un tonton qui me couvrait de cadeau. Sans trop surprise, à mes deux ans, j'ai avalé une bille... Oui ça commence bien. A ce moment là, on l'ignorait tous, mais j'aurais du prendre une carte d'abonnement au service de pédiatrie de l'hôpital.
TW : noyade
Le premier gros truc dont je me rappelle, c'est la noyade. J'étais pas encore un survivant, juste un chat noir ; pneus crevé, la bille, trublion a courir partout. Mais les enfants sont résistants, pas vrai ? Je me baladais le long du port, j'avais 11 ans, et il avait plu. Je rentrais tout bêtement de l'école, quand j'ai glissé. Je savais nagé, hein, mais à force, je me suis épuisé. Hypothermie, en plus de la noyade. On m'a repéché, et conduit à l'hopital. J'ai pu m'en tirer sans dommage durable, à part une légère gène respiratoire encore aujourd'hui, mais j'étais en vie. J'aurais pu mourir et très honnêtement, je me rappelle avoir abandonné.
Mais quand on est encore en vie après ça, on s'accroche. On survit, on se remet. J'ai vu pleurer mes mamans, et j'espérais ne plus jamais revoir ça. Si seulement. Manquer de mourir, ce n'est jamais drôle... Se prendre un panneau de basket qui se décroche non plus. J'ai commencé le basket après m'être remis de la noyade, parce qu'il me fallait faire un sport pour rééduquer mes poumons. Et j'étais pas mauvais, avec une bonne détente. Mais je vous l'ai dit, les enfants sont solides et malléables, physiquement ; qui aurait cru qu'après un dunk, le panneau se serait décrocher pour me tomber dessus ? Eh bien pas moi. Et pourtant... Ah je vous ai prévenu ! Encore une fois, aucune séquelle. Seulement une entorse, des béquilles, et deux semaines off. Un miracle d'après le coach. Et j'ai pu malgré tout passé les qualifications pour entrer dans une bonne équipe au lycée en prime !
TW : fusillade scolaire
Bonne chose ? Oui. Au lycée, j'étais épanoui. Déjà parce que se prendre un panneau de basket, ça aide. Mais lors de ma seconde année, ce qui m'a fait monté ma cote de popularité, c'est le tireur... Alors n'y voyez pas là que je me réjouis de l'évènement, c'est peut-être le plus terrifiant de ma vie. Et j'aurais aimé ne pas avoir cette popularité, seulement... j'ai rarement ce que je veux.
C’était… horrible. Quand les premiers coups de feux ont retentis, l’établissement a été pris d’une vague de panique avant que le silence ne règne en maitre partout. Plus un son, seulement des pas, lents, de celui qui s’était engouffrés dans l’école avec une arme. On s’était planqué à deux dans une salle, et j’essayais de rassurer cette fille avec moi. Et y avait rien d’autres que ce silence, jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Là, caché sous le meuble, allongé, je sais pas ce qu’il s’est passé, mais il l’a trouvé. Il l’a tiré hors du meuble, là, à visage découvert. Elle a hurlé, il allait tiré et… je sais pas pourquoi, je suis sorti de ma cachette, levant immédiatement les mains. Le mec s’est vu déboussolé, je pense qu’on était pas ses cibles. Se retrouver nez à nez avec son arme est probablement l’expérience la plus traumatisante de ma vie ; l’instant m’a semblé duré dix siècles. Il est parti, et après plusieurs heures d’attente à calmer la fille avec moi, la police a débarqué.
Bilan : Huit morts, dont le tireur. Et j’y avais échappé de peu. Mais il y avait des morts, alors que j’avais fait face au tireur. Pourquoi j’étais encore en vie…
Sans surprise, le suivi psychologique a été assuré par le lycée face à la tragédie que cela représentait. Je ne vais pas mentir ; l’après a été compliqué. S’en est suivi une période assez sombre, où je n’allais plus en cours, à rester chez moi, comme si je ne m’autorisais plus à vivre. La fille avec moi a fini par déménager, je n’ai jamais su son nom.
Le temps guérit les blessures, et à force d’un bon suivi psychologique, j’ai peu à peu repris la route de l’école, du basket. J’ai même pu obtenir mon diplome de secondaire. Cérémonie en grande pompe, lancer de chapeau, bref. Tout allait bien. J’avais même une place à l’université. Moma disait que j’avais retrouvé la flamme, que son fils était revenu. Oui, j’avais retrouvé mon énergie, ma joie de vivre ; il fallait profiter de cette nouvelle chance, comme après la noyade.
TW : bombe
Mais je ne devais jamais baisser ma garde, je l’ai appris de moi-même. Après la remise de diplome, l’école a organisé un match de football et sans surprise, j’étais dans les gradins. Et on menait de six points, quand le stade a été entièrement évacué. Je vous le donne en mille… Alerte à la bombe. L’explosion a ravagé toute la tribune où je me trouvais quelques minutes avant, le souffle et les éclats ont fait plusieurs blessés. J’ai reçu quelques éclats de bois, rien de bien méchant. Aucune victime cette fois, juste un choc général. J’avais encore une fois échappé de peu à la mort, il faut croire…
L’université a été un nouveau départ ; premier appart, des relations un peu plus solides, des amitiés qui traversent les âges. Des connaissances un peu plus interessante et à coté, le basket. Quatre ans à tenir avant de pouvoir être réellement un pro. A la fin du bachelor, je pourrais être un basketteur de la NBA. Je comptais bien me donner à fond... mais c'était sans tenir compte de ma chance légendaire.
TW : accident de train
J'avais déjà été interviewé pour des petits journaux de Seattle. Comprenez ; j'avais survécu avec tellement de merdes que j'en devenais légendaire. Le Meredith Grey de la vraie vie, la médecine en moins. Mais qu'est-ce qui est mieux qu'une bombe et une fusillade ? Plus unique ? Plus miraculeux ?
Je vous le donne en mille.
Passer sous un train en marche.
Et en ressortir indemne.
J'étais à la bourre à la fac. Est-ce que je pourrais vous resituer l'accident en détails ? Pas vraiment. Je me souviens juste m'être coincé la main dans les portes, avoir chuté du quai et m'être fait aspiré par le train et sa vitesse, m'accrochant de toute mes forces à ce que je pouvais. Entendez bien que le train de m'a pas roulé dessus ; je suis passé dessous.
On m'a sorti de sous le train, conduit à l'hôpital. Et j'allais bien. J'étais entier. A la bombe, j'avais pas vu ma vie défiler, à la fusillade non plus. Mais quand j'ai failli me noyer... c'était pareil. J'avais senti la mort, je l'avais vu en face. Vous savez, je ne prends pas l'avion, j'ai bien conscience qu'on aurait une chance de se crasher ou alors d'être porté disparu, comme ce vol de Malaysia Airlines là. C'était des conneries pour moi. Et je pensais pas passer si près de la mort avec un train... Mais voila. J'étais entier. Encore. Je suis sorti de l'hopital après trois jours et des examens. Mais j'allais bien. Mes mamans m'ont gardé à la maison quelques jours, à me chouchouter, pour que j'aille mieux ; j'étais un peu abruti par ce miracle de plus.
J'étais surpuissant.
Invulnérable.
Mais je ne m'étais jamais senti aussi faible face à la puissance de l'existence.
J'ai pas pu reprendre le train. J'ai beau être un miracle, être ce "Lucky Boy" dont parle la presse, je ressens la pression de chaque épreuve qui m'arrive dans la gueule, même si je suis un peu désabusé.
J'aurais pas pu prévoir qu'en m'arrêtant avec des potes à Fountain Hill pour fêter Halloween avec Iris, une amie d'enfance, j'allais disparaitre. Mais c'est le genre de connerie qui m'arrive à chaque fois.
irl.pseudo ; Foxtrot âge ; 24 encore. fuseau horaire ; FR toujours. connaissance du forum ; LA PUB. un petit mot ? Ze vou zaime ?  Please love me.
Dernière édition par Andreas Greenwich le Mar 29 Nov - 22:18, édité 7 fois |
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Adriel Marshall
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